mardi 20 février 2007

Les Deux font la Paires...

Comme je l'ai précisé -une fois pour toutes- sur "Bertrand Delcour Redux", ce blog-ci "Bertrand Delcour 2007" sera un Récit plutôt consacré à l'Immédiateté des Phénomènes et une sorte de Journal de Bord, tandis qu'à l'inverse "Bertrand Delcour Redux" se développera dans une certaine "inacualité" et -même- beaucoup d'anachronisme.
En fait, les propos tenus en Incipit sur "Redux" sont à transposer sur "2007" et ceux tenus sur "2007" vaudront pour "Redux". Comprende ?
C'est un mic-mac d'Amateur : Ce sont les inconvénients du Direct. La Vie entraine de ces sortes de cafouillages et -même- elle n'entraine grosso modo que cela...
Portez-vous bien.
Vous pouvez rejoindre mon Blog-Notes sur :
http://www.myspace.com/bertranddelcour

Là, vous découvrirez une 50 aine de pages "in vivo".

Bertrand Delcour

jeudi 8 février 2007

Présentation et Projet du Blog

Bienvenue sur le Blog de Bertrand Delcour "Redux".
C'est réellement une "re-composition" de l'Auteur sus-nommé qui va s'effectuer ici. J'ai publié, au XXe Siècle, une douzaine de livres, dont des polars, des récits, des romans noirs et un Erotique assez poussé.
Tout ceci entre 1988 et 2000. J'ai pu signer également dans divers Recueils des Nouvelles -environs 15 - et en Revues (Technikart, Inrockuptibles, Newlook) également. Enfin j'ai posfacé le roman "Falkenstein" de Tristan Ranx, parce qu'il m'avait réellement envouté. Et puis, j'ai naturellement publié nombre d'articles en revues, des critiques littéraires, musicales etc, &c.
Voilà pour le passé. Et maintenant, voici : Nous sommes au XXIe Siècle, j'ai 45 ans, j'ai cessé totalement d'écrire à la fin de l'année 2000 et ce, pour d'excellentes execrables raisons : Il fallait traverser une sorte d'Enfer duquel a priori je ne devais sortir vivant.
J'en suis cependant sorti, bien pantelant et tout "concassé de l'intérieur". J'ai fait ma petite expérience du "malheur mou, du malheur bête" comme écrivait Hyvernaud. Nous n'en avons pas fini avec cette "Conscience Malheureuse", que nous ne choisissons pas, mais qui s'impose tragiquement à nous, et face à quoi tels qu'en nous même la déréliction nous change.
Je n'ai pas été déporté, je n'ai pas été prisonnier d'Oflag, je n'ai rien vécu d'objectivement atroce, dantesque ou scandalisant. Simplement j'ai sombré dans le désespoir absolu, d'un coup, net, frappé comme par Apollon -aurait dit Hölderlin. Mais je ne suis pas Hölderlin, et c'est tant mieux, ou tant pis.
Ce XXIe Siècle qui commence avec tant de peines, d'apories, de deshérence, il est comme frappé de nullité pour ce qui est d'une Littérature qui lui soit valide. Là, tout reste à inventer. J'ai pressenti de nouvelles formes en l'autre fin-de-siècle : on pourra se reporter à mon récit : "Pourquoi nous sommes morts" qui ouvrait sur un style neuf, hésitant certes, un peu court, mais les manipulations étaient pesantes en un temps où déjà tous s'anéantissait.
Depuis 1995, date de la publication de ce livre, les faits on assez vérifié mes pronostics. Tout comme, en 1997, avec "Les Abois", j'anticipais sur les Emeutes de novembre 2005. C'est un malheur que d'y voir clair en un temps si troublé.
Je ne dirai pas moi aussi certes que "le malheur des temps va m'obliger une fois de plus à écrire &c. &c."; mais je le pense du moins presque tout-à-fait. Ce qui demeure à vif dans la Littérature est bien rare désormais. Pourtant, il faut perséverer dans ces démarches incertaines et pénibles : on en sort pas; et si l'on se met à faire le mort -grève stupide de l'Ecrit- la souffrance est trop écrasante pour que cette fausse-position aille au delà de quelques années bien misérables. Ainsi de 2001 à 2006, j'ai "masqué". Quelle dérision !
Voici que je démasque. REDUX, donc. Joli mot, Osiris aimerait. Mais quelle Isis à rassemblé mes membres épars sinon toujours la même Eurydice qui nous entraîne au-delà de toutes mesures humaines, vers cet aspect de l'Enfer qui se nomme la Poésie, que d'autres appèlent "le style" et qui, enfin, détermine la saveur d'une Epoque, lui donne sa (dé)mesure, tracent son contour, comme à la craie blanche autour d'un cadavre.
Voici l'Oeuvre. Et il s'agit de la constituer libre. Dans ce BloG, vous pourrez voir au fur et à mesure se construire l'Espace d'un Livre en "temps réel". Sorte de Potlatch; peut-être un des traits nouveaux du XXIe Siècle, si l'on veut bien considérer le "phénomène BloG" comme quelque chose qui puisse sérieusement servir à relancer tous ces réflexes que par ailleurs le Spectacle s'applique intensément à neutraliser. Un Bien jaillirait-il d'un Mal ? Et après tout, et de toute façon, il importe peu qu'une telle démarche frôle le loufoque. Je crois qu'à partir du moment où, elle aussi, parallèlement à tant d'autres choses, existe, il lui est loisible d'aller aussi loin qu'elle le pourra. Pratique expérimentale. Rééducation du Réflexe scripturaire. Une bonne chose. Tout ce qui peut rendre meilleur est justifié.
Concrètement, vous trouverez, sur cettuy mien Blog, deux fois par semaine, environ 4 feuillets d'escriptz qui défileront ainsi régulièrement et en primeur pour vous, constituant au fur et à mesure la narration d'un Récit qui tiendra du Journal, de l'Observation des choses communes, de l'analyse des Evènements socio-historiques, de Réflexions sur la pratique de l'art (encore possible ?), d'Interprétation de certains auteurs, et puis il y aura des signes, des signaux, des détails, tout ce qui s'oublie, à tort, et fait terriblement sens pourtant.
A terme, quand j'estimerai en avoir fini avec la Veine ouverte ici, naturellement je refermerai la "parenthèse" laquelle se finalisera en un livre d'encre et de papier, que vous pourrez acheter en librairie je suppose. Cependant, il sera un peu différent de celui que vous aurez découvert au fur et à mesure sur ce BloG. Ici, se tient le pré-texte; ici se constitue l'ossature. C'est déjà bien d'avoir les os. Pour la peau, le reste, peut-être 40 à 50 % de Modifications auront été effectués entre le récit blogué et le récit publié. De sorte que vous aurez deux livres.
Les idées s'améliorent. Le Web y participe. Il est temps d'utiliser cette haute-technologie comme des individus pour qui elle n'est qu'un moyen de plus de faire avancer l'esprit aux dépens de la tendance cybernétique du "ou bien...ou bien..." binaire.
Bipèdes et binaires; c'est un peu trop. Il faut multiplier les outils, non pas pour faire marcher les outilleurs, mais afin que ces outils nous délivrent de la matière, de la marchandise morte.
Faites passer : ce Blog va déterminer un cheminement d'écriture original : J'écrirai, sans doute, un peu comme à l'ordinaire, mais j'essaierai le plus possible d'intégrer la spécificité de ce médium, de cet outillage assez neuf, dans le champ même de mon approche de l'Esprit du Texte et de sa Production.
Portez vous bien.
Bertrand Delcour./: